"Messire, voilà nos cavaliers revenant de leur reconnaissance"
Le seigneur Zenithus venait de sortir de sa tente. Il n'était pas encore préparé pour recevoir les différents rapports de ses hommes. Il fit signe à un homme grand et mince derrière lui et retourna dans sa tente.
L'homme à qui il venait de faire signe se dirigea vers un groupe de 4 femmes en train de discuter à mètres de là. Il s'avança vers elle et dit:
"Zenithus souhaite s'habiller. Il vous fait demander dans sa tente
- Quand est-ce que ce grand enfant commencera à savoir se débrouiller tout seul?" fit l'une des femme.
- Ne discutez pas les demande de son altesse et obéissez, nous ne vous demandons rien de plus!"
Les femmes s'exécutèrent et entrèrent à leur tour dans la tente de seigneur.
On pouvait entendre de petits rires et des froissements de tissu. Puis de petits bruits métalliques pouvaient être perçus et voilà que le souverain sortit de la tente en grande tenue de guerre. Tous les soldats se retournèrent et se mirent à genoux face à leur souverain.
Ce dernier leva sa main droite en signe de salut et se dirigeait vers la tente de commandement où l'attendait ses généraux et ses cavaliers de reconnaissance.
Avant d'entrer ont pouvait entendre une dispute entre deux hommes.
"Comment pouvez vous penser qu'ils feront demi tour? Vous voulez la mort de nos hommes? je ne vous laisserais pas les mener droit à leur perte!
- Si nous n'agissons pas maintenant, le résultat n'en sera que plus dur pour le royaume!
- Nos alliers ne sont toujours pas là! Je vous ais déjà demander d'être patient, ils ne vont plus tarder maintenant!
- Qu'est ce qu'il vous dit qu'ils ne nous ont pas laissé tomber? Ces elfes ne nous ont jamais aider pour quoi que ce soit sauf lorsqu'il s'agissait d'aller dans leur sens! Ils n'ont rien à gagner ici! Ils ne viendrons pas!"
A cet instant, Zenithus entra sous la tente. Il regarda longuement les deux hommes et baissa la tête. Il pris une longue respiration et s'avança vers la table, au centre de la tente. Il y avait une carte chiffonnées, deux ou trois plumes, de l'encre renversée et une épée brisée. A la vue de l'épée, il releva fixa les éclaireurs et demanda:
"A qui est cette épée?"
Les généraux et les cavaliers ne répondirent pas sur le moment.
"Répondez!" Le souverain frappa la table du poing.
Les hommes sursautèrent. L'un des cavaliers s'avança.
"Il s'agit de l'épée de Gyldar sire. Son cheval était revenu sans lui jusqu'au camp et son épée était attaché à la selle avec sa..." Il baissa la tête. On eu pu déceler un sanglot dans sa phrase. Il y avait de la peine et du dégoût dans son regard.
"...sa tête messire, sa tête" reprit un des généraux!
"Nous ne pouvons plus tolérer la présence des ces bêtes sur nos terre! Il faut les repousser, et cela sans l'aide du grand royaume! Nous sommes trop loin pour qu’ils puissent nous envoyer des renforts à temps! Je suis pour une attaque de front et immédiate! Les hommes s'impatiente, la faim et la peur risque de les gagner si nous n'agissons pas rapidement!
- Vous êtes fou!" Le second général venait de couper la parole au premier.
"Menélas! Vous ne savez pas ce que vous dites! Je n'enverrais jamais les hommes mourir pour un fou tel que vous
- Pour qui vous prenez vous pour me traiter ainsi...
- MESSIEURS!"
Zenithus venait séparer les deux généraux.
"Nous sommes en guerre contre ces orcs depuis bien trop longtemps. Je sais que mon jeune âge ne vous donne pas l'envie de me respecter comme vous respectiez mon père, mais Hudran a raison, nous ne pouvons risquer une attaque frontale
- Mais... Sir...
- Nous devons attendre. Peut-être voudront-ils parlementer!
- Vous êtes beaucoup trop naïf! Les orcs ne parlementent pas! Ils ne réfléchissent pas. Ils viendrons tout juste vous avertir de leur attaque pour mieux rire sur nos cadavres!"
Le souverain ne savait pas quoi faire. Il n'avait jamais été confronté à une guerre. Aussi petite soit-elle, elle se préparait sur ses terres, et personne ne serait là pour les aider.
Soudain, on entendait les hommes s'activer au dehors. Les généraux et le souverain sortirent, derrière eux les éclaireurs dégainèrent leurs épées.
Au loin, on pouvait voir une masse en mouvement, et un cavalier à la peau verte galoper dans leur direction, seul.
Ce dernier tenait dans la main une lance avec attacher à son manche un blason des terres de Zenithus. L'orc lança l'arme dans les rangs de l'armée humaine et cria:
"Humain! Demain vous plus ici, sinon nous vous tuer! TOUS"
Il repartit au galop vers la masse qui s’avançait doucement au loin.
On pouvait comprendre que le blason sur la lance était celui de l'éclaireur mort.
Zénithus fit signe aux généraux de le suivre, ainsi qu'à tous les capitaines de son armée, si petite soit-elle.